Bâillement

Bonsoir,

Voici un bâillement à faire peur...


Gros bisous à tous

Caro.
:;haha:

Ça a marché, je n'en reviens pas!

L'air féroce de Peluche fait bien rire Gwenn ha Du (Blanche et Noire en breton).
Bien sûr, ces minettes bâillent, tout simplement.
Quelques années séparent ces photos.
Peluche est chez moi depuis 2 ans.
J'ai recueilli Gwenn ha Du en 1998, à l'âge de 14 ans et elle est morte en 2000 d'une anémie auto-immune (son organisme détruisait ses globules rouges).
C'était ma première chatte depuis mon enfance. Avant, j'aimais les chats, mais depuis Gwenn ha Du, ils sont devenus une passion. J'en ai toujours eu après elle et je ne pourrais plus vivre sans eux.
Marcelle

Bonsoir Marcelle,

Je vous comprends quand vous dites que vous ne pourrez plus vivre sans chat.
C'est ce que je dis très souvent à mon mari :" fais-toi à l'idée que l'on vivra toujours avec des chats. "
Il a fallu que j'ai mon indépendance pour avoir mon 1er chat ; avant, chez mes parents, hors de question : mon père n'aime guère les animaux.
Et mm encore maintenant, il n'a pas su que j'avais 7 chats. Sinon j'ai droit à ses réflexions désobligeantes et devant mon père, je me tais toujours. Ma mère est dans la confidence.
Quand il vient, il ne les voit jamais tous ensemble donc il ne s'aperçoit pas du nombre de ma tribu. Et d'ailleurs, c'est ce que me dit ma mère :" on ne dirait pas que tu as tant de chats, où sont-ils?" et comme la nourriture est à volonté, ils viennent chacun leur tour ou des fois par 2, jamais tous ensemble.

Etre passionnée des chats...une belle histoire à vivre et à partager!

Bisous à tous
Caro.

Marcelle, vos enfants savent que vous parrainez autant de chats? :;friend;:

[img][/img]
mon petit rouquin ... que j'ai pris en famille d'acceuil à la spa de Douai à 4 semaines et qui va rester à la maison..

myrtille qui trouve que les corvées sont fatiguantes

Bonjour Caro,

Mes seuls enfants sont... mes chats! Je suis célibataire sans enfant, donc libre de faire ce que je veux! Je parraine beaucoup de chats parce que je ne peux pas en adopter plus, faute de place et de moyens.
Lorsque j’étais enfant, nous avions des chats et un chien. Les chats étaient Minette, blanche aux yeux dorés, ma préférée, que je baladais en poussette, que j’habillais et qui se laissait faire. Ronron, tigrée gris clair et blanche, un peu jalouse et les 3 enfants de Minette, tous blancs. Le chien, un berger, s’appelait César, était attaché et avait sa niche dehors. On le libérait une fois par semaine pour lui faire prendre de l’exercice. Les chats avaient alors intérêt à ne pas se trouver sur son chemin! Quand je pense à la vie de ce pauvre chien, j’ai honte pour mes parents. Les chats mangeaient comme nous, chassaient les mulots et n’étaient pas stérilisés, bien sûr. Même gamine, j’étais révoltée de voir les chattes épuisées par de nombreuses portées et les chatons tués à la naissance. Mais c’était ainsi à la campagne. Malheureusement, je crois que ces coutumes barbares perdurent de nos jours.
Bonnes vacances.
Marcelle

Il est adorble, le petit rouquin de Coco.
Je te comprends, Myrtille, moi non plus, je n'aime pas les travaux ménagers, contrairement à ma Peluche qui inspecte les bacs à litière et recouvre les déjections des autres chats au besoin. Une vraie petit ménagère!
Marcelle

:;pic;:

Bonjour à toutes,

Actuellement je vis en campagne et dans mon village, je m'aperçois que beaucoup de maitres font stériliser leurs chats. Il y a encore qques exceptions dont les chatons sont tués mais les mentalités changent dans le bon sens par rapport à avant.

Je me souviens que lorsque j'étais gamine, j'allais en vacance chez mes grands-parents dans la Nièvre à Epiry exactement.
Epiry est un petit village de campagne.
Mes grands-parents avaient un voisin qui avait un chien : Tayot. C'était un chien de chasse.
A l'époque, j'avais 10/11 ans. On (moi et ma 1/2 tante qui avait 3 ans de + que moi) grimpait sur le mur mitoyen et on descendait de l'autre côté sur un tas de pleins de débris (merci les vaccins contre le tétanos) et on allait le caresser, à l'insu de son maître.

OH MON DIEU, si vous l'aviez vu ce pauvre chien...Sale, pouilleux, maigre mais d'une gentillesse. Il nous faisait des joies à chacune de nos visites.
Il était dehors 365j/an attaché à une vieille niche en bois cassée, maltraité par son maître : un vieil homme, célibataire endurci et que la vie n'a pas épargnée, caractère dur. (Léon qu'il s'appelait, il est mort depuis longtemps).

Il était jeune ce Tayot et une fois, on l'a libéré (il était attaché avec une corde que nous avions dénouée) et il courait avec nous dans les prés alentours, on était contente. On a su plus tard que notre geste a fait du mal à Tayot. Son maître l'a battu dès qu'il l'a récupéré et l'a rattaché avec une chaîne autour du cou sans collier.

J'allais en vacance 1 fois/an à Epiry pour les grandes vacances d'été. Ce pauvre Tayot a vécu 2 ans.

Mes grands-parents savaient ce qui se passait mais c'était des parisiens qui venaient qques mois de l'année s'aérer en province dans leur maison de campagne et qui repartaient à Paris une fois l'été finit.

Et puis, dans les campagnes profondes, les mentalités étaient différentes. C'était la vie à la dure aussi bien pour les animaux que pour les humains.

Ce chien m'a marqué. Du haut de mes 10ans, je comprenais bien que Tayot était malheureux.
Je me souviendrai toujours de lui et je vous assure que si cette histoire se passait aujourd'hui, oui, je libérerais Tayot mais je l'emmènerai avec moi.

Gros bisous à tous
Caro. :-dog-:

:-kangoo-: Si on ne les connaissaient pas ces sacrés matous on aurait peur ... franchement, mais bon !!! Tout va bien