Article paru ce jour dans le journal "La Sambre" :
Je cite :
La multiplication des disparitions d’animaux, surtout des petits chiens, amène la SPA à tirer la sonnette d’alarme.
C’est une camionnette de ce type qui aurait été apperçue (photo dWlustration)
Fantasme ou sinistre réalité, de nouvelles disparitions de chiens de raceont été signalées au cours de ces dernières semaines dansles secteurs de Mauheuge et
d’.Avesnc-sur-Helpe. la Société protectrice des animaux, qui a recensé les
appels, vient de sen faire l'echo, dans un courrier préparatoire à son assemblée gé
nerale qui doit se tenir le 25 juin à Maubeuge.
Pour Anne Boucniaux, qui preside le refuge maubeugeois, il s’agit d’un problème
“récurrent”, le mode opératoire restant toujours le meme. Ce sont des gens qui
partent travailler et qui laissent leurs chiens dans leur jardin, ce qu’il ne faut, bien entendu, pas faire. Quand ils rentrent, ils s aperçoivent que le chien a disparu.
Une mystérieuse camionnette blanche signalée sur les quinze derniers jours, et toujours selon Anne Boucniaux, quatre ou cinq coups de fil de ce type ont été
recensés par la SPA locale.
Parmi les chiens visés : des pékinois, des yorkshires et des bichons... soit des chiens
de race, très doux et donc particulièrement faciles à revendre sur les marchés pa
rallèles au vu de leur petite taille et du succès grandissant qu’ils rencontrent auprès des enfants.
Chose particulièrement intrigante, la présence d’une camionnette blanche roulant très doucement a été signalée à plusieurs reprises dans les secteurs concernés.
Malheureusement, personne n’a été en mesure jusque la de délivrer des
informations susceptibles d’identifier le mystérieux véhicule. Au refuge, Edile Lacroix, l’une des employés de la SPA, évoque quant à elle 5 à 6 appels sur le seul mois d’avril. Et cette dernière d’ajouter : cela peut paraître un peu bizarre, vu le nombre de chiens qui disparaissent dans le secteur de Maubeuge, que l’on
en retrouve si peu sains et saufs. Combien? 4 ou 5 sur 50 disparitions!
Certains animaux se retrouveraient dans des combats de chiens
Pour Anne Boucniaux, la cunclusion est donc toute trouvée: “nous craignons que
les chiens ne soient enlevés à des fins commerciales (laboratoires ou reproduction)”. Et la présidente de la SPA de rappeler que son refuge a déjà
fait l’objet par le passé d’attaques concertees: “on a déjà eu des chiens voles. L ‘an dernier des individus ont découpe la cloture. Mais vu que l'on a plutôt
des grands chiens, il est évident que l’on est moins intéressant.’
D’autres hypothèses plus inquiétantes sont émises par certains. Ainsi, et c’est d’ac
tualité, les plus petits pourraient être utilisés comme appâts lors de combats de
chiens. Ces combats organisés régulièrement dans certaines cités du Nord et de la
région parisienne n’ont rien d’une légende. Ils donnent lieu à des paris et s’avèrent
d’une sauvagerie extrême.
Quant aux plus costauds, ils pourraient servir de “sparring-partner” dans ces
mêmes affrontements. Un trafic à l’impact néanmoins relatif. Sur son site In
ternet, l’Antac, l’association nationale et européenne contre le trafic des animaux
de compagnie, affirme que 75 000 chiens et chats seraient volés chaque année
sur le territoire national. Une grande partie d’entre eux serait revendue en Europe de l’Est pour renouveler le cheptel de reproducteurs (les chiots étant ensuite revendus en France par l’intermédiaire d’animaleries).
Les autres seraient destinés à l’expérimentation animale comme l’avait reconnu en 2001 une mission d’information parlementaire, ou approvisionneraient des réseaux
cynégétiques.
En attendant, la SPA rappelle les consignes à observer en la matière, car il convient
de faire preuve de la plus extrême vigilance. Le mieux étant de laisser son animal à
la maison, derrière des portes bien fermées.
